NOTRE DALLAS [comédie presque]

de Charles-Éric Petit & la Compagnie l'Individu



Démêler le fil de notre imaginaire collectif. Quels sont nos héros ? De quoi sont-ils constitués ? Quel est notre héritage héroïque ? A tâtons, nous déchiffrons le chant des sirènes du vingtième siècle. 
Une histoire collective. Quelque chose que tout le monde connaît. Un peu. Beaucoup. De près ou de loin. 
Une chose vouée à lʼadoration ou la détestation. Peu importe. 
De la série Dallas à Notre Dallas : la constitution dʼune mythologie commune. La nôtre. Celle de notre théâtre et de nos rencontres – dʼun imaginaire sans cesse en mouvement. 
Sous les pavés, jʼai regardé, il nʼy a pas de plage. 
Du pétrole, oui, mais pas dʼidées. 
Je vois : des bêtises de destructions massives. 
Pas de fond / dans ce naufrage… Un amer réalisme / dans ce constat… 
Je veux parler de rêve. 
Du rêve qui vient quand enfant tu tʼimagines. Quand enfant tu imagines – que tu te vois devenir. 
Tu regardes les hommes et tu rêves de devenir / Celui-ci. Ton rêve est scellé. Reviendra comme lʼherpès à tous les âges. 
Si aujourdʼhui, Dallas et moi, nous fêtons nos 30 ans, je nʼirai pas pour autant souffler les bougies chez Mac Donald ! Je ne ferai pas mon beurre de ce lait rance ! 
Je crois encore au rêve. Qui nʼest pas américain. 
Qui nʼest pas communiste. 
Je refuse la naïve dépression de notre jeunesse encore vive. 
Fussions-nous désespérés nous avons mortelle envie de vivre. Nous avons / de nouveau / une mortelle envie de vivre. Et je dis « nous » ! 
Car Notre Dallas est une tentative archéologique – recherche avoué de mythe – un mouvement dʼaffirmation – un travail pour y voir clair. 
Pour le reste, cʼest du théâtre. 


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